Récupérer un nid primaire d’une façon douce et 100% naturelle, permet de faire quelques observations très instructives.
Capture nid primaire à l’abri 100% écologique from AAAFA on Vimeo.
Jusqu’à l’éclosion des premiers frelons, tout le développement de la colonie dépend de la reine. Si elle meure, la colonie est vouée à l’échec ! Il ne faut surtout pas détruire le nid sans capturer la reine ! Elle referait un autre nid ailleurs, peut-être caché et plus dangereux ! La nuit est le meilleur moment pour l’intervention, car normalement la reine s’y trouve. Cependant intervenir le jour est souvent plus pratique, il suffit de s’assurer qu’elle est bien là !
Petite astuce pour vérifier sa présence à coup sûr : se préparer et au dernier moment, faire vibrer brièvement le support sur lequel est implanté le nid (ici, un coup avec le plat du poing sur un des pilliers qui tient la charpente suffit), aussitot, la reine sort du nid, prête à attaquer en cas de menace ! D’où l’utilité d’être bien protégé.
S’il ne se passe plus rien, ni vibrations, ni bruit, ni remue-ménage, la reine rentre à nouveau dans son nid. Cette précaution permet d’être sûr que la reine est bien présente dans le nid.
L’outil utilisé sur la vidéo ci-dessus est bricolé avec une pince à déchets munie de 2 passoires scotchées solidement sur les mâchoires de la pince. C’est simple et efficace ! Une seule main suffit et permet à l’autre main d’assurer le maintient à l’échelle si besoin.
L’outil utilisé dans la vidéo ci-dessous est plus ancien et montre que plusieurs formules peuvent être mises en oeuvre. Ici, c’est la fragilité du jeune nid qui est exploitée. En effet, à peine bousculé ou raclé, le nid se décroche et tombe au fond du goulot coupé et renversé dans la bouteille. Souvent, la reine sort en urgence et se retrouve directement dans la nasse.
Vous avez peut-être constaté que l’intervenant est bien protégé, pourtant, à priori, il ne subit pas d’attaque ! L’opérateur n’en est pas à son premier nid, et l’air de rien, il prend les précautions et anticipe. Car avec le frelon asiatique, il peut toujours y avoir une surprise, et rien ne vaut que d’être bien protégé, car si attaque il y a, piqûres, mauvais réflexes ou chute, sont à craindre. Prenez-en bonne note. Plus le nid est gros, plus le nombre de frelon est important, plus l’approche risque l’attaque nombreuse, plus le risque est grand et plus la protection complète est impérative !
Bonjour.
Angevine, j’ai découvert le site de l’association en lisant le Courrier de l’Ouest de ce matin. Il y a un article sur une action proposée à Villevêque pour inciter les gens à installer des pièges à frelons.
J’ai repéré trois gros nids dans mon quartier (Lac de Maine) situés à la cime d’arbres. Comment faut-il procéder pour les détruire ?
J’ai prévenu la mairie d’Angers. J’espère que le nécessaire sera fait.
Anne Rocher.
Début mars, les gros nids que vous voyez dans les arbres sont de la saison passée, ils sont abandonnés à jamais, laissez-les là où ils sont et préférez poser des pièges dans tout le voisinage, 500 mètres à la ronde et plus si vous pouvez mobiliser le quartier.
bonjour, je viens de découvrir ce matin que j’avais un nid primaire sur la poutre principale de l’ apenti ou ma femme gare sa voiture….ce soir je le nettoie!
c’est la 2 année consécutive et au même endroit ,à 3 mètres près qu’une reine vient attaquer son nid à cet endroit! l’année dernière j’ai enfermée la reine et son « ampoule »,car on dirait vraiment une grosse ampoule avec son trou dessous,dans un bocal et elle est morte dans la nuit!jheureusement que je surveille régulièrement depuis 3 semaine ,car j’ai remarqué des asiatiques sur les buissons en fleur la semaine dernière entrain de butiner parmis les pauvres abeilles….